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Astra Mora

Chapitre 13

Nikaji,

ou un baiser brûlant

à votre réveil peut

vous rendormir...

 

Je me réveille. Mes paupières sont trop lourdes pour que je puisse les ouvrir. Je bouge mes main. Aïe ! Ça fait mal ! Bon, voyons voir l'état de mes jambes... Ouillouillouille ! C'est douloureux ! Tiens, j'entends des voix au dessus de moi. Serais-je une descendante de Jeanne d'Arc ? Non, impossible, elle n'entendais pas la voix de ma famille. Bon, j'essaie de parler pour le dire que, eh oui, je suis encore là, parmi les vivants. Aouch ! Je ne peux pas remuer les lèvres. Je me les humecte. Je sens quelque chose de liquide couler sur ma langue. Ah. Du sang. Mauvais signe. Bon. Et mon bassin alors ? Peut-être qu'il es encore en super forme ! Ça m’étonnerait, mais j’essaie quand même. Non. Il es douloureux. Tiens, il parlent plus fort. Qu'est ce qu'ils disent ? J'arrive a choper quelques bribes de leur conversation.

« …..la prévenir.....un peu fou......aragne.......sa tante.......ballon vert.........explosions......se réveiller.......parler moins fort au cas où..... »

Ah ? Tiens. Ils ne veulent pas que je les entende ? Dommage. J'aurais bien aimé savoir pourquoi j'ai mal partout ! Allez, force toi Astra ! Articule quelque chose.

« Adebligh.., je prononce du bout des lèvres.

-Astra ? Tu es réveillée ?

-Ahhhhh..... Oui, j'articule péniblement.

-Ma chérie !

-Dites, vous pouvez me dire pourquoi je ne peux pas ouvrir les yeux ?

-Attends, je vais te l'enlever. »

Je sens un poids quitter soudainement on visage. Il se décolle lentement de mes paupières, et j'arrive à ouvrir les yeux ni plus ni moins sans avoir mal. Autour de moi sont réunis mes grand-parents paternels et maternels, mes parents, mon frère, Nikaji et.... Maénie.

« Nous sommes contents que tu t'en sortes si bien ! Déclara papy Alpha

-Vous pouvez m'expliquer pourquoi j'ai mal part... », je commence. Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, car ma mère ma pris dans ses bras. Elle dépose un baiser sur ma joue. Puis, toute ma famille vient à mon chevet pour me prendre dans ses bras et me faire un bisou. Maénie comprise. Lorsque Nikaji s'approche de moi, je sens mon cœur s’affoler dans ma poitrine. Mais il se contente de m'ébouriffer les cheveux et me souriant. Tout le monde, soulagé, forme un cercle pour discuter à voix basse. Nikaji reste seul dans son coin. Il s'approche de moi et me prend la main. Soudain, sans prévenir, il se penche vers moi, et, dans le même élan que moi, il m'embrasse. Chose absurde : pendant notre baiser, je me demande si j'ai un cœur de naine. La chose se vérifie lorsque, le sourire aux lèvres, je retombe sur mon oreiller et m'évanouis.

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